Échecs et réussite
Charles Aznavour posant, en 1960, devant un échiquier pour la pochette d’un 45 tours. Jouait-il aux échecs ?
Charles Aznavour posant, en 1960, devant un échiquier pour la pochette d’un 45 tours. Jouait-il aux échecs ?
Ajeeb, également connu sous le nom de « The Chess Player », se distingue par son incroyable capacité à jouer aux échecs. Conçu en 1865 par Charles Hopper, un ébéniste de Bristol, Ajeeb a non seulement intrigué par ses prouesses au jeu, mais aussi par l’aura de fantastique qui entoura sa vie.
Au tournoi international de New-York en 1927, Capablanca était déjà vainqueur bien des rondes avant la fin. Devant un reproche ironique d’un de ses collègues, Capablanca lui assure que son intention est de faire nul dans toutes les parties restantes. Arriva le moment de jouer contre Nimzovitch…
Wilhelm Steinitz avait, dit-on, la mauvaise habitude de cracher durant les parties autant pour gêner que déconcentrer ses adversaires, allant parfois jusqu’à cracher contre son adversaire. Durant le Tournoi de Paris de 1867, Joseph Henry Blackburne, gentleman très british, ne put supporter un tel affront et se fit justice en balançant le gros Steinitz par une fenêtre.
Parmi les récits captivants qui ont enchanté les joueurs d’échecs à travers les âges, certains semblent émaner d’un monde à part, presque surnaturel. Dans les pages immortelles du British Chess Magazine de 1925, cette histoire énigmatique, témoignant des prodiges de clairvoyance d’un médium, révélés à travers le prisme du jeu d’échecs.
Je n’oublierai jamais, raconte Tal dans son livre The Life and Games of Mikhail Tal, ma partie contre le Grand Maître Vasiukov au championnat d’URSS. Nous avions atteint une position très compliquée et je songeais à sacrifier un Cavalier. Le sacrifice n’était pas évident, car il y avait un grand nombre de variations possibles.
Dans un tournoi, David Bronstein réfléchit 40 minutes avant de jouer son premier coup ! Quand on lui demanda pourquoi il regardait si fixement l’échiquier, il répondit : « Je me demandais où j’avais bien pu mettre les clefs de ma maison ».
Capablanca, comme il le recommanda à son fils, ne buvait ni ne fumait, mais c’était un noctambule impénitent, aimant la bonne compagnie, féminine en particulier. Il fut considéré comme l’un des hommes les plus sexy au monde, avec des stars de cinéma comme Rudolph Valentino.