Leçon 2 : La position initiale
La position de départ : les Blancs sur la 1ère et 2e rangées, une case blanche à main droite.
L’échiquier est composé d’une grille de 8 sur 8, soit 64 cases de même surface, alternativement claires (les cases blanches) et foncées (les cases noires). Il est placé entre les joueurs de manière à ce que la case d’angle à droite de chaque joueur soit blanche. Au début d’une partie, l’un des joueurs dispose de 16 pièces de couleur claire (les pièces blanches) et l’autre de 16 pièces de couleur foncée (les pièces noires). Le joueur qui dirige l’armée blanche jouera en premier, bénéficiant ainsi de l’avantage du trait.
Les huit colonnes de cases verticales sont appelées colonnes, tandis que les huit rangées de cases horizontales sont le plus souvent appelées rangées. Les colonnes sont repérées par des lettres, tandis que les rangées sont repérées par des chiffres, ce qui permet d’identifier chaque case. Les Tours sont positionnées sur les cases a1 et h1, situées aux extrémités de l’échiquier, conformément à leur rôle de tours de guet. Les Cavaliers sont positionnés sur les cases b1 et g1, les Fous sur les cases c1 et f1, la Dame sur la case d1 (à noter qu’elle est sur une case de sa propre couleur), et enfin, le Roi est positionné sur la case e1. Sur la deuxième rangée, on positionne les huit pions.
Une ligne droite de cases de même couleur, se touchant par les angles, est appelée une diagonale. Une caractéristique des diagonales est qu’à la différence des colonnes et des rangées, elles sont composées de cases de la même couleur. La grande diagonale blanche est poétiquement nommée la « Voie Lactée » !
Les règles de déplacement des pièces sont les suivantes :
- chaque coup doit être effectué d’une seule main.
- toute pièce touchée doit être jouée.
- à condition qu’il exprime son intention, par exemple en disant « j’adoube¹ », le joueur ayant le trait peut rectifier la position d’une ou de plusieurs pièces sur leur case.
Il existe des pièces de toutes formes, parfois fantaisistes, mais le modèle retenu pour les compétitions officielles depuis le milieu du XIXe siècle est le modèle dit de Staunton.
¹ Le mot « adouber » provient du vieux français et était utilisé pour la consécration d’un chevalier. Il a été intégré aux règles du jeu d’échecs pour permettre aux joueurs d’ajuster la position de leurs pièces sans subir de pénalité s’ils annoncent leur intention en utilisant le terme « j’adoube ». Ce terme est d’usage international.
