Pièces et échiquiers

Pièces moghols

Ces pièces témoignent de l’art et de la culture florissante de l’Inde sous la dynastie moghole (1526-1858). Malgré l’appellation de « moghol », dérivée de « mongol », cette dynastie ne descend pas directement des Mongols.

Les pièces de Novgorod

Trois pièces d’échecs en bois du XIVe siècle, Novgorod : une tour et deux rois. La découverte de ces pièces montre la popularité du jeu dans l’ancienne république de la ville russe de Novgorod, bien que l’église l’ait déjà interdit au XIIIe siècle.

Un éléphant, ça trompe !

Le fou trouve son origine dans le « gajah » ou éléphant du jeu indien chaturanga. En passant par la Perse, il a évolué en Europe pour devenir le « bishop » en anglais, symbolisant un évêque, tandis qu’en français, plus badin, il devient le bouffon du roi.

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Un éléphant sur un fil

Le fīl (fyala, afyāl), ou l’Éléphant du jeu indien, notre fou moderne, se déplaçait selon les diagonales, faisant un bond de deux cases à partir de sa case d’origine, que la case intermédiaire soit occupée ou vide.

Une sentinelle scandinave

Dans la Scandinavie médiévale, la tour prenait la forme d’un gardien, le dos à une clôture. Notre tour était à l’origine dans le jeu indien le char de guerre. C’est tout naturellement que, placé aux confins du champ de bataille, il est devenu la sentinelle dans les pays nordiques.

Une sentinelle perdue

Une tour (warder) médiévale, l’une des cinq pièces appartenant à la horde de Lewis disparues depuis près de deux siècles, sommeillait  dans un tiroir d’Edimbourg.

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Échec au mauvais esprits

Dissimulées dans la charpente, elles assuraient la protection du bétail, témoignant d’une pratique courante de l’époque victorienne : des objets ordinaires dissimulés sous forme de totems défensifs. Bien que l’utilisation de pièces d’échecs soit jusqu’ici non documentée, le contexte de la découverte semble appuyer leur utilisation en tant qu’amulettes protectrices.