Leçon 4 : La tour
Un char de guerre venant d’Orient.
Les pointes évoquèrent les créneaux de nos tours de guets.
Une tour médiévale en ivoire.
Les pièces étaient des œuvres d’art très couteuses.
À l’origine, dans le jeu indien, la tour était un char de guerre. Quand vers l’an mille, les échecs arrivèrent en Occident, les chars n’étaient plus utilisés dans les armées médiévales. Le jeu fut donc adapté pour refléter la vie féodale, et tout naturellement, cette pièce, placée aux extrémités de l’échiquier, évoqua la tour de guet de nos châteaux-forts.
La tour se déplace en ligne droite, orthogonalement, sur toutes les cases de la colonne ou de la rangée sur laquelle elle est positionnée, et ce, dans la même direction, sur un nombre quelconque de cases. C’est une pièce forte. Au centre de l’échiquier, elle contrôle 14 cases. Le mouvement de la tour est simple mais puissant, car elle peut contrôler des lignes ouvertes sur l’échiquier, exercer une pression sur les pièces adverses, et être particulièrement utile pour contrôler les colonnes ouvertes. Les joueurs d’échecs cherchent souvent à coordonner leurs tours pour exercer une pression sur des cibles vulnérables ou pour contrôler des colonnes ouvertes, ce qui en fait des pièces stratégiques importantes dans le jeu d’échecs. À noter que toutes les pièces peuvent se déplacer d’avant en arrière et de gauche à droite.
Dans ce cas précis, les mouvements de la Tour sont entravés par la présence de son cavalier et du fou ennemi. La Tour peut bien évidemment capturer le Fou ennemi.